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{ Sujet: (diving to the deepest hell); dracy } ∞ { Lun 6 Juil - 14:17 }
Féminin ÉCRITS : 12
MON HUMEUR : décadente



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ERLANN KLYRRHD
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SOMETHING LIKE A BREAK
Discorde, dissension avec ton propre esprit ; souffle rauque, manque d'air, impression soudaine de malaise ; essence résineuse qui embaument les sens, étouffe ton cœur. Pendant un instant, le monde qui t'entoure t'oppresse. Fardeau de l'humanité trop lourd, surcharge d'émotions. Inlassablement, tu fuis cette société gerbante parce que les rires des enfants te dégoûtent et le bonheur des amoureux te répugne, et puis tu t'en fous. Mais Erlann, pauvre de toi. Ton propre corps fait entrer et attire tous ces vifs sentiments et ces serrements au cœur en toi. Alors tu cours vers ces espaces lointains, vers le bonheur certain que t'assure la solitude. Tu avais traversé tout Marvalum, bousculant ces pauvres corps à qui tu ne portais aucune importance pour enfin atteindre ton Graal. Ambiance mortifère ; à peine avais-tu pénétré dans le bois-mort que déjà les ronces lancinaient tes jambes à travers tes habits. Une fumée acide parfumait l'air d'une fragrance létale, mais cela te convenait. A la sensation pénible d'être entouré par tous ces corps et ces pensées déferlantes dans ton esprit, tu préférais la solitude et le parfum dégoûtant de la mort qui enveloppait les lieux. Mais malheureusement, tu ne restais qu'un humain ; ce smog toxique que diffusaient les champignons jonchant le sol te montait lentement à la tête et te faisait dangereusement vaciller. Finalement, tu prenais appui sur un tronc pourri avec ta main, jusqu'à ce que l'émanation délétère ait empiété sur tes capacités et fasse trembler tes jambes ; tu tombais dans un bruit sourd, ta présence d'esprit te permettant uniquement d'appuyer ton dos contre l'arbre et te mettre en position assise. Tu ne bougeais plus. Pas un bruit dans ce cimetière de végétaux. Tu ne savais pas si cinq, dix, ou vingt minutes étaient passées avant que tu n'entendes des pas s'approcher de toi. Ton corps commençait à s'habituer à cette fumée nocive, et lentement, tu reprenais tes esprits. Méfiance et tension palpable. Le bruit des pas s'écrasant sur les feuilles mortes se faisait de plus en plus entendre. Dès lors, tu ressentais quelque chose. L'impression soudaine que ton organisme se braquait face à un danger potentiel. De la peur. Ô que tu détestais cette empathie repoussante Erlann, et que tu détestais particulièrement cette émotion. Celle qui te fait te sentir vulnérable alors que tu voudrais dire à qui veut l'entendre que tu n'as peur de rien ni personne. Tu apercevais enfin celui qui t'avais transmis cette sensation désagréable ; ton regard s'illumina. Ta mémoire te revint et les effets des champignons se dissipaient enfin totalement. C'était un simple client, effrayé par ces lieux lugubres. C'était pourtant lui qui t'avait donné rendez-vous ici et t'avait réquisitionné en vitesse, jusqu'à te faire traverser la ville en courant. Tu ne pouvais que lui dire merci, car la cité et sa population était bien trop bruyante et pleine d'émotions à ton goût. L'homme était petit et à l'allure frêle. Il ne cessait de crier « Monsieur Vàjan » -la couverture sous laquelle tu travailles-, si fort que toute la forêt était maintenant informée de sa présence. Tu te relevais péniblement et te présentais devant lui. Tu balançais le revolver chargé qu'il avait demandé dans ses bras ; il l'attrapa difficilement et avec des pincettes, comme s'il avait peur de l'objet. Sans un mot, il te lança à son tour un petit sac rempli d'argent et partit en courant. Tu soufflais et mis tes mains dans tes poches, commençant à marcher pour retourner vers la civilisation. C'était encore une journée comme les autres ; une arme vendue, des crowns plein les poches mais pas la moindre once d'excitation. Tu avais tout l'argent qui t'était nécessaire pour vivre mais il te manquait quelque chose. L'adrénaline, le danger, la passion pour quelque chose. Rien ne t'excitait parce que tu t'en foutais. Plus rien ne t’envoûtait, pas même les jupons des jolies femmes, la fraîcheur des jeunes filles. Un, deux, six, quinze, trente verres des alcools les plus puissants mais rien ; ça ne t'échauffait même pas un petit peu ; les femmes ne te troublaient même plus, parce que c'était un jeu que tu estimais trop facile à gagner. Il te fallait quelqu'un qui trouve le petit quelque chose qui t'énerve, qui te fasse hurler jusqu'à te péter les cordes vocales, qui te fasse rire aux éclats, qui te donne envie de refaire tous les jours les mêmes choses sans te lasser. Perdu dans tes pensées, tu n'avais même pas remarqué la chevelure blanche d'un certain vampire ; cette chevelure tu la connaissais bien. Combien de fois avais-tu versé tes verres plein d'alcool sur sa tête, combien de fois avais-tu abattu ton poing sur ce crâne sans que son propriétaire ne bronche ni ne bouge d'un poil, combien de fois avais-tu haïs la blancheur sacrée de cette tignasse emmêlée ? Tu souriais, alors que tu t'approchais peu à peu de lui. Sans doute avait-il vu ton client partir en courant, arme serrée contre son torse, la peur dans les yeux. Sans doute avait-il rit en pensant au nombre de fois où il t'avait coincé en train de trafiquer sans jamais te dénoncer une fois. Tu souriais à toutes ces hypothèses, alors que tu serrais déjà le poing afin de l'accueillir comme il se devait.
{ Sujet: Re: (diving to the deepest hell); dracy } ∞ { Jeu 9 Juil - 12:02 }
Masculin ÉCRITS : 81
OÙ SUIS-JE : Sur mon trône... à WC.
MON HUMEUR : Gourmand



LA BESACE
DON: Telekinésie [brutale]
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DRACULA
« DRACULA »
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ft. ERLANN K.
dracula ✘ homme ✘ vampire

Le monde est une déviance à lui tout seul.
C'est un pic qui s'entrechoquent à l'air, à l'oxygène non matériel, intouchable. Suivant simplement le mouvement de la vie sans jamais se plaindre. Il coule, roule, vite paisiblement, laissant le temps et les intempéries faire le reste. Notre terre n'est qu'un support. Il est notre vie et notre tombe. Notre Yggdrasil à nous. Et tout ses distorsions ne sont que des barrières à franchir, rien de plus. C'est à nous d'enjamber ces quelques problèmes et fuir ce qui nous importe peu. Rigolons, jouons, arrachons. Ce monde factice et faible, pourtant si vrai et si fort à la fois. Quand la balance va t-elle céder ? Quand est-ce que notre équilibre pourra se retrouver ? Elle penche, elle tombe, le cristal se brise pour ne faire plus qu'un entre tout nos mondes.

Tu es ici et là. Dans ce sombre dédale de mère nature. Offrant une vue mélancolie et malsaine. Pourriture, odeur et cadavre organique de plante. C'est un pires endroit mal odorant de la région. Surtout pour toi, un vampire à un sens olfactif plus poussé que la normale. Tu te trimballais avec un mouchoir. Vous étiez trois pacificateurs. Séparer en seul, cherchant d'un côté. Il n'y avait pas que l'odeur pestilentielle ici, autre chose. Il avait autre chose. Tu sers le mouchoirs contre tes narines. Bon dieu, ce que ca puait. Fort heureusement, ton corps non humain fait la part des choses, triant tout seul les effets néfaste de cet endroit. Tu vois un jeune homme qui t'es familier. Tu souris derrière ton mouchoirs blanc qui sentait l'odeur d'une femme. Tu l'avais eu par une nana qui avait oublié ça chez toi, finalement ça te servait bien.

-"Erlann."

Allait-il te balancer des ronces puantes à la gueule, te foutre de la terre sur tes beaux habites ou te frapper ? Tout ça pour dire bonjour. Peu importe, ce type n'avait pas à être là, encore dans des affaires douteuses. Tu te demandes encore pourquoi il t’arrive de le couvrir. Tu le devance et lui fout ton poing dans l'épaule, dans son épaule à lui puis chercher un truc dans tes poches, un autre mouchoirs vierge que tu lui colles au nez.

-"Aller Fennec, arrête de respirer la merde de cette endroit et prends ça."
{ Sujet: Re: (diving to the deepest hell); dracy } ∞ { Jeu 9 Juil - 21:53 }
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ERLANN KLYRRHD
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IN A TIDAL WAVE OF MISTERY
Un rire spontané mais inaudible s'échappe de tes lèvres se tordant déjà en un rictus aux teintes satiriques imperceptibles. Trop de fois impliqué dans des affaires contraires à la morale commune, on avait eu pitié de ton être qui traînait des pieds dans les recoins cafardeux de la belle cité. On t'avait haï car tu souillais le charme, brisais le calme, crachais sur l'avenir et même sur la vie. L'instinct avait de trop nombreuses fois pris le dessus sur la raison. Une pulsion naturelle, une envie sauvage de tout profaner de tes vicieux désirs et d'agir sans prévenir, d'être comme la vague qui s’abat sur nous lorsqu'on se sent le plus vulnérable. Tu avais pris l'habitude de vivre dans un monde dont tu te fichais éperdument et que tu peignais de tes souhaits amoraux. Lorsque la nuit tombait, aux endroits où la lumière n'existait pas, alors l'entrée en scène était envisagée. L'artillerie que tu cachais si bien aux yeux de tous pouvait désormais errer dans la ville en paix et passer dans les mains d'individus aux allures banales quand on les croisait dans la rue, mais qui se déchaînaient lorsque personne n'était là pour les voir. Ton parfait manège continuait, encore et encore. Mais il était partout, chaque fois là où tu ne l'attendais pas. Il te surprenait à chacune de ses apparitions, il mettait tes sens en éveil aussi facilement qu'un claquement de doigts. Il t'avait déjà fait ressentir la peur, la surprise mais aussi la douleur et la sensation d'avoir quelqu'un sur qui compter. Ô Dracula. Peu après votre rencontre, chaque fois que ta main se posait sur une arme, un frisson désagréable parcourait ton échine ; le même qui avait dévalé ton dos lorsque le vampire s'était dessiné soudainement devant tes yeux pour la première fois. Même avec le temps, ce spasme déplaisant n'a jamais cessé d'être. Pour une fois, tu maudissais ton esprit taciturne qui n'était pas habitué à accorder cette notion essentielle qu'est la confiance à quelqu'un, quand bien même c'était cet homme qui t'avait de nombreuses fois couvert, trompant la loi, reniant le principe même de son propre métier. Quel pauvre déchet tu étais à côté ; méritais-tu vraiment d'être épargné ?

Au fond, ce n'était que de vulgaires pensées trop futiles qui embarrassaient ton esprit. Alors tu pensais à ce coup qui allait être porté avec grâce et fluidité, et qui, tu espérais, allait le faire reculer de quelques bons mètres ; il prononçait déjà ton nom et ne s'y attendait pas. Bonheur d’asséner une aussi belle surprise à ton cher ami vampire ; malheur de se faire devancer de façon pitoyable, douleur saisissante à l'épaule droite. Un mouchoir blanchâtre se colla à tes narines ; peut-être un sursaut de fierté quand tu le retiras violemment, alors que tes lèvres se formaient plus concrètement en un grand sourire volontairement sarcastique. « Toujours au bon endroit, au bon moment, on dirait. » Refus total d'admettre que sa présence te surprenait une nouvelle fois, une fierté virile t'y contraignant. Brusquement, ton poing se vissa dans son abdomen, et tu lui rendais enfin la pareille tout en espérant que la douleur soit la même que celle que tu as ressenti auparavant. Ce jeu du « qui finira k.o en premier » était une sorte de rituel mais finalement, le vampire t'avait plus sauvé la vie qu'autre chose. Tu portais le mouchoir qu'il t'avait donné à ton nez, faisant fonctionner ton odorat. L'odeur était totalement différente, presque pure comparée à celle qui planait dans ces bois lugubres. Tu ne pouvais alors t'empêcher de le railler, comme à ton habitude et lui agitais le mouchoir sous les yeux. « Tout ce qui t'appartient sent la gonzesse à dix kilomètres. » Tu jetais alors le bout de tissu plus loin. « Je ne suis pas le bout de chair fraîche que tu ramènes de soirée. Epargne moi le sauvetage romantique, s'il te plait. » Et tu riais, intérieurement. Inconsciemment, tu reculais d'un pas pour éviter les représailles -un coup de pied donné par réflexe, par exemple. Tu t'appuyais contre un tronc, main dans les poches. « Au fait, vous venez pour moi ? » Le sous-entendus à ses camarades pacificateurs également présents dans la forêt était évident. Leurs émotions te parvenaient très clairement, même si ton esprit essayaient de les rejeter par tous les moyens. « Appelle-les, j'ai plein d'accessoires très amusants à leur proposer. » Tu jouais encore avec le feu, Erlann, mais tu t'en fichais. Tu savais qu'il savait ; le vampire savait très bien qu'il avait le pouvoir de gâcher ta vie à tout moment. Mais peut-être était-ce le mieux à faire pour enfin susciter un peu de ton intérêt...
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(diving to the deepest hell); dracy

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